Las Vegas. LA ville du
jeu. J'ai eu l'occasion de m'y rendre une fois, en janvier 2001, pour
raison professionnelle. Mais il n'empêche que j'en ai quand même
profité pour en prendre plein les yeux. Quelques uns de mes plus
beaux souvenirs sont enfouis à Las Vegas. J'ai séjourné à l'hôtel
Excalibur, l'un des plus kitsch qui soit !
Hôtel Excalibur, Las Vegas |
Je conserve de cette
ville incroyable une étonnante sensation de légèreté. Peut-être
en raison du surplus d'oxygène artificiellement ajouté dans la
climatisation des complexes hôteliers et des casinos. Peut-être en
raison de ma jeunesse et de ma candeur de l'époque. Peut-être
également en raison des deux rencontres marquantes que j'ai faites à
Las Vegas : Paul Ryan et Pamela Anderson.
- Paul Ryan,
l'animateur-producteur de talk shows de seconde zone, avec son éternel
sourire carnassier et son bronzage exagéré, en quête de chair
fraîche masculine. Très heureux d'avoir su l'esquiver avec lucidité
et avec suffisamment de classe. No offense, Paul.
- Et puis la rencontre avec
LA star. Pamela Anderson en chair et en os (dans tous les sens du terme) ! Pamela et son corps
étrange... une poitrine démesurément gonflée, d'une part, des
mains et des doigts rachitiques, presque squelettiques, d'autre part. La regarder droit dans les yeux, échanger quelques mots et surtout lui serrer la main m'a procuré une sensation étrange, mélange improbable de répulsion et de réconfort. Ce jour-là,
j'ai définitivement compris que j'étais totalement immunisé contre
les effets néfastes du star system.
Pamela Anderson & l'équipe de la série VIP, Benoît C. et moi - Janvier 2001, Las Vegas |
Le petit monde du show
business, je le contemple avec l'oeil de l'ethnologue. Mon intérêt
est manifeste, mais uniquement dans un but d'observation et de
compréhension. Tout en froideur et avec recul. Ceci dit, même si je
suis insensible au chant des sirènes, je suis malgré tout heureux
d'avoir ramené de Las Vegas cette photo Polaroïd où je figure aux
côtés de Pamela et des actrices de la série VIP (au stand Columbia
Tristar).
En quittant Las Vegas en
2001, je me suis promis qu'un jour je serais amené à y retourner. Pour quoi
faire, je ne sais pas. Je me suis maintes fois posé la question. Je n'ai
a aucun moment été pris par le démon du jeu dans les casinos. Je
n'ai eu aucune considération pour les filles à la plastique
irréprochable que j'ai croisées là-bas. Mais cette sensation
étrange que cette ville et moi étions un jour amenés à nous
revoir ne m'a jamais totalement quitté depuis lors. Un mariage, peut-être ? Mais cette hypothèse était peu crédible. Alors pourquoi
diantre vouloir retourner à Las Vegas un jour ? Depuis quelques
mois, je crois avoir trouvé la réponse. Pour que cette hypothèse soit validée, encore faut-il que les
cartes et moi puissions nous permettre de vivre une telle lune de
miel... et la partie est très très loin d'être gagnée d'avance.
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