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jeudi 14 février 2013

Pamela, Vegas et moi

Las Vegas. LA ville du jeu. J'ai eu l'occasion de m'y rendre une fois, en janvier 2001, pour raison professionnelle. Mais il n'empêche que j'en ai quand même profité pour en prendre plein les yeux. Quelques uns de mes plus beaux souvenirs sont enfouis à Las Vegas. J'ai séjourné à l'hôtel Excalibur, l'un des plus kitsch qui soit !
Excalibur Hotel And Casino
Hôtel Excalibur, Las Vegas
Je conserve de cette ville incroyable une étonnante sensation de légèreté. Peut-être en raison du surplus d'oxygène artificiellement ajouté dans la climatisation des complexes hôteliers et des casinos. Peut-être en raison de ma jeunesse et de ma candeur de l'époque. Peut-être également en raison des deux rencontres marquantes que j'ai faites à Las Vegas : Paul Ryan et Pamela Anderson.

- Paul Ryan, l'animateur-producteur de talk shows de seconde zone, avec son éternel sourire carnassier et son bronzage exagéré, en quête de chair fraîche masculine. Très heureux d'avoir su l'esquiver avec lucidité et avec suffisamment de classe. No offense, Paul.

- Et puis la rencontre avec LA star. Pamela Anderson en chair et en os (dans tous les sens du terme) ! Pamela et son corps étrange... une poitrine démesurément gonflée, d'une part, des mains et des doigts rachitiques, presque squelettiques, d'autre part. La regarder droit dans les yeux, échanger quelques mots et surtout lui serrer la main m'a procuré une sensation étrange, mélange improbable de répulsion et de réconfort. Ce jour-là, j'ai définitivement compris que j'étais totalement immunisé contre les effets néfastes du star system.

Pamela Anderson & l'équipe de la série VIP, Benoît C. et moi - Janvier 2001, Las Vegas
Le petit monde du show business, je le contemple avec l'oeil de l'ethnologue. Mon intérêt est manifeste, mais uniquement dans un but d'observation et de compréhension. Tout en froideur et avec recul. Ceci dit, même si je suis insensible au chant des sirènes, je suis malgré tout heureux d'avoir ramené de Las Vegas cette photo Polaroïd où je figure aux côtés de Pamela et des actrices de la série VIP (au stand Columbia Tristar).

En quittant Las Vegas en 2001, je me suis promis qu'un jour je serais amené à y retourner. Pour quoi faire, je ne sais pas. Je me suis maintes fois posé la question. Je n'ai a aucun moment été pris par le démon du jeu dans les casinos. Je n'ai eu aucune considération pour les filles à la plastique irréprochable que j'ai croisées là-bas. Mais cette sensation étrange que cette ville et moi étions un jour amenés à nous revoir ne m'a jamais totalement quitté depuis lors. Un mariage, peut-être ? Mais cette hypothèse était peu crédible. Alors pourquoi diantre vouloir retourner à Las Vegas un jour ? Depuis quelques mois, je crois avoir trouvé la réponse. Pour que cette hypothèse soit validée, encore faut-il que les cartes et moi puissions nous permettre de vivre une telle lune de miel... et la partie est très très loin d'être gagnée d'avance.

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